25 août 2018

inFO CCE 12 juillet 2018

LA BONNE RÉSOLUTION - n°36
Compte-rendu (non exhaustif) du CCE du 12 juillet 2018
  • Les compteurs d'heures à compenser
  • La distribution des tickets restaurant à période échue
  • Le plan de déplacement 
  • La location longue durée

Les compteurs d'heures à compenser

Prendre des vacances n'est pas une mission de tout repos à la Fnac. Une note de service affichée dans certains magasins, s'attaque aux compteurs (de jours ou d'heures) à compenser qui exploseraient. 

La directive donne, à défaut d'une prise effective des temps de récupération sous les 4 mois après la naissance de ce droit, le loisir au responsable de le faire à la place du salarié. «My Fnac» étant incapable de retracer l'historique, respecter ce délai devient une pure abstraction de l'esprit. 

Fin 2015-courant 2016, une chasse au reliquat des congés payés avait été menée, soi- disant au nom du bien-être des salariés, mais surtout dans le but premier d'abaisser les provisions liées à ce stock d'heures. 

Depuis, la gestion des RTT et surtout la bascule au 31 Mars des heures non prises sont devenues à leur tour très sensible. La planification tant prônée par les dirigistes d'en-haut, ne saurait cacher la navigation à vue d'en-bas, dérive liée à une principale cause: la réduction des effectifs.


La distribution des tickets restaurant à période échue

La distribution des tickets restaurants que nous connaissions depuis des lustres, concernait l'ensemble du personnel, se pratiquait au début de chaque mois, et s'appuyait sur des règles bien établies. 

Plutôt que d'un simple mode de gestion, le terme d'usage et sa connotation juridique sont bien les termes les plus appropriés. Qui dit usage, dit dénonciation de cet avantage quand on veut y mettre fin (ou faim). Cette procédure aurait facilité une meilleure anticipation dans le temps, sans que les salariés ne subissent de plein fouet, ce brutal changement. Une précaution qui «a priori» et «a posteriori», n'est pas dans les usages du management de la Fnac. 

Articles connexes:


Le plan de déplacement

Autant le dire succinctement, les réponses de la direction ne nous ont pas transportées et ne valaient pas le déplacement. 

Si le plan de mobilité (PDM) est obligatoire dans les grandes entreprises, depuis le 1er Janvier 2018 la loi de transition énergétique ne prévoit rien de coercitif. 

La direction, très respectueuse en revanche des ordonnances Macron,mets les gaz pour faire l'apologie de la visioconférence pour les réunions des futures instances. La direction participe au réchauffement climatique en échauffant l'atmosphère! Quand la direction «joue les durs», la promotion des modes de transport doux devient très molle. 

En atteste l'échec des dernières NAO 2018, où FO avait essayé de privilégier la pratique du vélo, avec la mise en place des IKV (indemnités kilométriques vélo). Pour diminuer l'émission des gaz à effets de serre, toutes les méthodologies sur les PDM proposent le plus souvent de ruminer ensemble sur des solutions écologiques. 

En l'absence de toute rumination partagée sur le développement durable, les éventuels rejets de méthane ne sont pas imputables au siège du Flavia à Ivry !


La location longue durée

Plus que le projet en lui-même, c'est le mode de déploiement arbitraire qui est discutable. 

Principal grief, l'arbitrage consistant à favoriser les vendeurs au détriment du service client, est très contestable tant sur le partage des tâches que sur la rémunération. L'arbitre ne peut pas toujours siffler dans le même sens...