6 juin 2011

PRIX EN HAUSSE SALAIRE EN BERNE



La Fnac connait un vrai problème de flux "client" : moins de visites et donc moins de concrétisations. Cela est-il surprenant ? Aucunement
Moins nombreux et toujours plus regardant sur les prix pratiqués, les clients qui sont dans leur majorité aussi des salariés, ne peuvent dépenser plus sauf à dangereusement s'endetter. (Encore que nombreuses sont les entreprises de la grande dstribution à ignorer totalement ce genre de considerations !) Sommes nous d'ailleurs à l'abri de ce genre de deviance commerciale ? La question reste posée

Vous trouverez ci joint un article interessant sur le sujet plus vaste de la "valse des prix" et de leurs conséquences directes sur les autres poste de dépenses des ménages.

Article paru dans FO Hebdo n°2991

La cherté de bon nombre de produits alimentaires va aller de pis en pis. La grande distribution l’a annoncé en long et en large dans les médias pour les semaines à venir mais ne s’est guère vantée d’avoir déjà commencé à augmenter considérablement les prix et cela d’une manière peu visible pour la plupart des consommateurs selon une enquête publiée dans le dernier numéro du magazine 60 millions de coionsommateurs.

De début novembre à fin avril ont ainsi augmenté pas moins des deux tiers des produits composant un panier de 92 références suivies par le magazine de l’Institut national de la consommation (INC). Des hausses supérieures à 3% en moyenne ont été enregistrées concernant farine, café, jus de fruit, produits laitiers et poissons surgelés... Elles peuvent même aller jusqu’à 20% dans certains magasins pour des lardons fumés.

Pour monter les prix sans que cela soit trop visible deux méthodes sont utilisées. La première consiste, après une période de promotions, à augmenter les prix à un niveau supérieur à ceux pratiqués avant ces dernières.

La seconde réside, ni plus ni moins, dans la modification de la quantité ou de la qualité, parfois d’un ou plusieurs ingrédients. Ce que l’on appelle «l’inflation masquée»: des boîtes de poisson pané passent de 20 bâtonnets à 18. Un format de boisson de petit-déjeuner passe de 250 g à 260 g avec une augmentation de 1,43 euros pour ces 10 grammes supplémentaires, ce qui revient à augmenter de 30% le prix au kilo.

De telles manipulations ont été rendues grandement possibles par l’application en France de la directive européenne déréglementant les formats d’emballage (2007/45/CE). Un sursis a été accordé pour le lait, le beurre, les pâtes alimentaires sèches et le café jusqu’au 11 octobre 2012 (octobre 2013 pour le sucre blanc). Bref, un examen attentif des étiquettes s’avère nécessaire pour éviter de payer plus pour acheter moins.

Moralité : REVENDIQUONS ENCORE ET TOUJOURS DE VRAIES AUGMENTATIONS DE SALAIRES !!!