13 juil. 2017

Les salariés veulent conserver plusieurs instances représentatives du personnel

[NDLR : Toute ressemblance avec des faits réels ne serait pas que pure et fortuite coïncidence. Les salariés sont attachés à la proximité des instances, à la Fnac comme ailleurs...]
Selon une récente étude du cabinet Technologia, les salariés estiment que les rôles et les moyens des instances représentatives du personnel (IRP) doivent être préservés. Ils sont aussi majoritairement opposés au référendum à l’initiative du seul employeur.

Que pensent les salariés de leurs représentants du personnel ? C’est l’objet de cette étude, datée du 20 juin 2017, et menée en mai dernier auprès d’un millier d’actifs non élus travaillant dans des entreprises du secteur privé de cinquante salariés et plus.

Alors que le gouvernement souhaite fusionner les IRP en une instance unique, la grande majorité des répondants (83%) se dit favorable à l’existence de plusieurs instances, notamment pour permettre de mieux défendre l’intérêt des salariés.

Un salarié interrogé sur quatre affirme solliciter un ou plusieurs représentants du personnel dans une année. Lorsque cette démarche est collective, elle concerne prioritairement les conditions de travail, la santé et la sécurité, devant l’emploi et les rémunérations.

Le référendum d’entreprise, un moyen d’imposer une décision contestée

Les deux tiers (68 %) des répondants jugent positif le rôle des IRP. Une majorité estime que leurs représentants sont autant impliqués et dignes de confiance qu’autrefois, tout en reconnaissant que leur rôle s’est complexifié. Un quart des sondés envisage d’ailleurs la possibilité de se présenter aux élections du personnel.


Autre opposition aux projets de réformes du droit du travail, pour plus de la moitié des répondants (60%), l’employeur ne devrait pas avoir la possibilité d’utiliser le référendum à sa seule initiative. Si pour 84% des salariés le référendum d’entreprise constitue une avancée démocratique, ils sont 65% à estimer qu’il peut aussi être un moyen d’imposer une décision contestée.


Par Clarisse Josselin