Négociation « Handicap » :
La négociation sur l’emploi des handicapés touche à sa fin. Pour l’instant aucunes des sept Organisations Syndicales ne sont potentiellement signataires d’un éventuel accord. La Direction doit revenir vers nous le 25 février pour des propositions complémentaires. Ces dernières, que le syndicat FO considère comme être à la marge du véritable enjeu de la négociation, ne nous fera pas changer d’avis. Globalement le manque d’ambition sur le plan des embauches (atteindre un taux de 4% en 3 ans au lieu du minimum légal qui est à 6%) constitue un blocage à toute signature de notre part. Embaucher à minima 48 personnes en cdi sur trois ans, hors stages et « contrats Pro » ne représente pas une démarche particulièrement volontariste au sein d’un groupe de plus de 9000 salariés !
Négociation « Carrière des élus » :
Indispensable pour lutter contre la discrimination des élus ou mandatés, une négociation a été ouverte afin de garantir un parcours professionnel adapté pour des salariés qui ont pris la décision de représenter leurs collègues. Une première trame d’accord, qui reste évidemment à améliorer, a été proposée aux Organisations syndicales. La philosophie de ce texte s’oriente pour l’instant dans la bonne direction. Il s’agit en effet de mettre en place un mécanisme qui éviterait toutes formes de discriminations, tout en neutralisant également les absences sur le calcul des effectifs réels. Pour cela, des procédures d’accompagnement RH, une péréquation financière réelle et une sensibilisation forte de l’encadrement seront nécessaires ! Car prendre un mandat n’est ni un sacerdoce, ni une mise au placard. Au contraire, c’est une RESPONSABILITE !
Négociation « stress au travail » (RPS) :
Faute d’avoir trouvé un accord avec les Organisation Syndicales, la Direction décline ce qu’il est convenu d’appeler une « feuille de route » semestrielle. Dans ce cadre, notre syndicat a toujours expliqué que faute d’améliorer à la source les conditions de travail, l’entreprise ne faisait que générer elle-même de la souffrance autant physique que psychologique. La mise en place de nouveaux outils de gestion comme de management ont dégradé sérieusement le quotidien déjà rendu difficile par le manque d’effectif, des salariés de la Fnac. C’est pour cela que négocier un accord qui consisterait à seulement mettre « un sparadrap sur une jambe de bois » n’aurait aucun sens dans un tel cadre. Nous resterons par ailleurs vigilants sur les promesses récentes de vouloir entamer un nouveau cycle de relations sociales : après les mots….les preuves au sujet des RPS !
Négociation annuelle obligatoires :
Le mois de mars sera comme chaque année consacré aux négociations sur les salaires (en autre) et dans ce cadre nous ne nous priverons pas de rappeler la nécessité de reformer plus justement le mécanisme actuel du VIM tout en en donnant comme il se doit, la priorité absolue à de véritables augmentations collectives de salaires. Là aussi nous jugerons les bonnes intentions annoncées sur des faits.