9 mars 2011

SALAIRE ET POUVOIR D'ACHAT

A 48h de l'ouverture des NAO Relais, il nous semble opportun de vous communiquer cette petite revue de presse qui aborde le problème centrale du pouvoir d'achat
A la Fnac nous sommes doublement concernés par ce problème :
-des dépenses quotidiennes primaires dont le coût s'envole
-des clients qui dépensent moins en biens d'équipement ou de loisir

Alors sauf à manger des "cailloux" de plus en plus chers et à nous serrer injustement la ceinture sur tout le reste, REVENDIQUONS DES HAUSSES DE SALAIRES !!!
Bonne lecture

La Tribune
«Salaires promis à des hausses modestes, chômage persistant, flambée des prix de l’énergie: rien n’incite les ménages à consommer. L’économie en a pourtant un besoin urgent.» Inquiétant quand on sait qu’en «2008 et 2009, en pleine crise, les dépenses de consommation avaient continué à progresser de 0,5% et 0,6%, respectivement». Mais porte-monnaie et crédit à la consommation ne sont pas inépuisables...

France-Soir
«Ce repli reflète [...] la fragilité de la conjoncture économique française. Les ménages ont perdu confiance alors que leur moral reste bas», s’inquiète un économiste. On les comprend aisément, ils ontés déjà au compteur une année de vache maigre qui a coûté cher: «En 2010, la hausse enregistrée par l’INSEE a été de 1,4% au rayon alimentaire.» Avec en vedettes «les poissons (+1,9%), la viande (+0,7%), les fruits (+3,5%) et les légumes (+ 9,3%)».

20 minutes
«Pourtant, selon l’Insee, le pouvoir d’achat vient d’augmenter légèrement. Ce décalage s’explique par la baisse des prix de certains produits d’équipement, l’électroménager par exemple, qui compense la hausse des achats de la vie quotidienne.» Mais le panier de la ménagère n’est pas au quotidien rempli d’électroménager: «Les personnes qui consacrent une large part de leurs revenus aux dépenses alimentaires et à l’essence vont ainsi voir leur pouvoir d’achat largement amputé. Or, ce sont en majeure partie des personnes pau-vres». Dont le nombre croît plus vite que la croissance.

La Charente Libre
Car nous sommes dans «un contexte de paupérisation». «Selon l’Insee, en 1959, au niveau national, les dépenses pré-engagées (loyer, électricité) représentaient 14% du budget. En 2009, ce chiffre atteint 28%. Il représente 65% pour le premier cinquième de la population.»

La Dépêche
«La part de l’alimentaire et des dépenses contraintes est prépondérante dans les budgets des ménages modestes. Si les plus hauts revenus peuvent s’adapter, les foyers aux faibles revenus verront leur “reste à vivre” s’étioler encore un peu plus.»

Le Monde
Et le «directeur du département Conditions de vie et aspirations des Français au Crédoc» de constater: «Tout ce qu’on met dans l’énergie, dans le logement, on ne le met pas ailleurs. Cela pose un problème de justice, d’équité, en termes de mode de vie.»

Pendant ce temps les Banques, après avoir été sauvé de la noyade avec l'argent des contribuables, annoncent des bénéfices pharaoniques !!! Les dividendes du CAC40 pleuvent et les salariés réglent la note avec le devoir de se taire ...Jusqu'à quand ?