L'intersyndicale de la Fnac organise une journée de grève ce vendredi pour protester contre la possibilité, offerte par la loi Macron aux commerces de biens culturels, d'ouvrir tous les dimanches de l'année.
Cette fois, c'est la goutte d'eau. Après "trois plans sociaux et cinq ans de modération salariale", l'amendement à la loi Macron, qui offre la possibilité aux commerces de biens culturels d'ouvrir tous les dimanches de l'année ne passe pas pour Thierry Lizé, délégué syndical FO à la Fnac.
..."Le dimanche est un jour de repos commun, essentiel à l'équilibre de la société. Nous combattons l'idée de cet amendement pour les commerces de biens culturels qui permettraient d'ouvrir 52 dimanches par an, à la carte, où on veut, quand on veut, sur des horaires très souples, genre 12h-17h. Ce n'est pas possible. Ça pourrit la vie des salariés", a lancé Thierry Lizé au micro de Sud Radio.
...Remonté contre Alexandre Bompard, le Pdg de la Fnac, Thierry Lizé lui reproche des arguments "fallacieux" : "L'argument principal, c'est que 25 % du chiffre d'affaires d'Amazon est réalisé le dimanche. Quand il est enthousiaste, il monte jusqu'à 30 %. Ce sont des chiffres fantaisistes qu'Amazon dément. Nous avons également un site internet. Ce qu'on a pu constater, hormis sur le dimanche précédent Noël, c'est souvent un étalement du chiffre d'affaires."
"La Fnac sort de 3 plans sociaux, de 5 ans de modération salariale. Et là, ce sacrifice est le sacrifice de trop. Surtout quand la rémunération de notre patron est passée, en un an, de 3,5 millions à 8,2 millions. Ça a du mal à passer et sacrifier nos vies personnelles dans un tel contexte, on ne peut pas le comprendre", a conclu Thierry Lizé...
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