Sans ratification syndicale, la Fnac aurait dû se contenter des «12 dimanches» du maire pour lesquels la législation avait prévu les contreparties. Sans accord, impossible d'ouvrir un magasin 7 jours sur 7 pendant 52 semaines.
Malgré cet imposant «bataillon» d'adversaires à la normalisation du travail dominical, la Fnac est pourtant arrivée à ses fins.
FO a dénoncé, avec SUD et CGT, en Juillet 2016, l'accord signé par la CFDT, la CFTC et la CGC.Que ce soit dans nos tracts, comme dans une lettre ouverte à Alexandre Bompard, FO a communiqué largement sur les failles de cet accord.
Ainsi, les élections de Fnac Périphérie se sont transformées en terrain de grandes manœuvres pour torpiller FO et le front de résistance.
Mais une intervention divine a multiplié le nombre de candidats chrétiens (CFTC). Et les nouvelles dispositions de la loi El Khomri ont permis la création d'une nouvelle majorité à la Fnac, celle des signataires.
Comme quoi, en choisissant ses interlocuteurs, tout devient plus simple! FO éjecté, par un petit arrangement entre amis, la route devenait libre.
Dans ce deuxième round, place aux « syndicats constructifs » qui savent se faire entendre...
Résultat, une négociation au pas de charge avec une mouture d'accord à peine modifiée. Une rédaction toujours aussi imprécise souffrant de nombreuses interprétations. Le taux d'embauche rehaussé ne couvrant pas le turn-over naturel. Aux oubliettes, les conditions de travail.
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