Compte-rendu (non exhaustif) du CCE du 2 décembre 2016
- Consultation sur la politique sociale de l'entreprise
- Point sur le plan social au rayon Disque-Vidéo-Gaming
Consultation sur la politique sociale de l'entreprise
La loi de sécurisation de 2013 a enferré les consultations des CCE dans le carcan des délais préfix. Si les dates de départ et surtout la ligne d'arrivée sont connues par les protagonistes, cette course contre la montre se résume à un sprint au triple galop et sans obstacles pour l'employeur face à un parcours du combattant semé d'embûches pour les instances. Depuis la loi Rebsamen, l'ensemble des obligations récurrentes a été regroupé en trois consultations annuelles: les orientations stratégiques, la situation économique et enfin cet Everest à gravir que représentent la politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et l'emploi.
Face à ce bloc «social» monolithique aux contours complexes et sa montagne de documents, les actuelles commissions logement, égalité professionnelle et formation du CCE n'ont pu recouvrir qu'un versant de cette imposante masse d'informations.Sans commission ad-hoc sur les conditions de travail, un pan entier a été escamoté, la direction cherchant absolument à baliser ce thème sur le seul sentier des CHSCT locaux. Pendant que le CCE a cherché à combler les trous dans la raquette (avec les remontées pas vraiment mécaniques des plans de préventions des 51 CHSCT de chacun des magasins Relais), le chrono continue de tourner défavorablement...
L'an 1 de la loi Rebsamen a vu aussi le filon des informations sur les plans de formations des magasins se tarir et s'assécher dangereusement dans les CE locaux. Traiter la formation localement ne doit pas être considéré comme du hors-piste par les directions locales.
Dans un futur proche, la base de données économiques et sociales (BDES) deviendra la banque de renseignement à disposition des élus. A la Fnac, la BDES est encore ce monstre antédiluvien qui se présente sous la forme d'un classeur papier, enfermé à double tour dans les bureaux des chefs d'établissement. Prochainement sous forme numérique, l'intégration et l'actualisation de cette base vaudra, selon la loi, communication de la part de l'entreprise. Cette BDES ne doit pas devenir un yéti effrayant,incontrôlable,impossible à domestiquer pour les représentants du personnel.
En prenant de l'altitude, une négociation sera nécessaire sur l'adaptation du fonctionnement du CCE, les délais de consultation raisonnables à un réel travail d'analyse, sur l'utilisation et les moyens accordés à l'utilisation de la BDES.
Point sur le plan social au rayon Disque-Vidéo- Gaming
Synopsis de Blabla land
La direction nous sert en boucle le couplet sur la productivité et son ballet d'explications sur le ratio CA vs Masse salariale. On connait la chanson !
Toi, le collègue disquaire, tu déchantes. Les plages horaires sans vendeur sont de plus en plus étendues. Ces journées où tu comprends que l'effectif, c'est toi tout seul ! Tu rêves de vacances et les poser tourne au cauchemar. On t'a servi le refrain de l'optimisation des flux. Tu renvoies aujourd'hui en retour ce que tu recevras demain dans une opération dont tu auras l'impression de l'avoir rangée maintes fois. Une rengaine insupportable. Toi, survivant du PSE, la direction t'a joué la sérénade en te promettant d'améliorer les charges de travail. Depuis le PSE, les retours GRX et ses nombreux dysfonctionnements sont venus s'ajouter.
Tu aimerais bien que la direction change de disque...
La loi de sécurisation de 2013 a enferré les consultations des CCE dans le carcan des délais préfix. Si les dates de départ et surtout la ligne d'arrivée sont connues par les protagonistes, cette course contre la montre se résume à un sprint au triple galop et sans obstacles pour l'employeur face à un parcours du combattant semé d'embûches pour les instances. Depuis la loi Rebsamen, l'ensemble des obligations récurrentes a été regroupé en trois consultations annuelles: les orientations stratégiques, la situation économique et enfin cet Everest à gravir que représentent la politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et l'emploi.
Face à ce bloc «social» monolithique aux contours complexes et sa montagne de documents, les actuelles commissions logement, égalité professionnelle et formation du CCE n'ont pu recouvrir qu'un versant de cette imposante masse d'informations.Sans commission ad-hoc sur les conditions de travail, un pan entier a été escamoté, la direction cherchant absolument à baliser ce thème sur le seul sentier des CHSCT locaux. Pendant que le CCE a cherché à combler les trous dans la raquette (avec les remontées pas vraiment mécaniques des plans de préventions des 51 CHSCT de chacun des magasins Relais), le chrono continue de tourner défavorablement...
L'an 1 de la loi Rebsamen a vu aussi le filon des informations sur les plans de formations des magasins se tarir et s'assécher dangereusement dans les CE locaux. Traiter la formation localement ne doit pas être considéré comme du hors-piste par les directions locales.
Dans un futur proche, la base de données économiques et sociales (BDES) deviendra la banque de renseignement à disposition des élus. A la Fnac, la BDES est encore ce monstre antédiluvien qui se présente sous la forme d'un classeur papier, enfermé à double tour dans les bureaux des chefs d'établissement. Prochainement sous forme numérique, l'intégration et l'actualisation de cette base vaudra, selon la loi, communication de la part de l'entreprise. Cette BDES ne doit pas devenir un yéti effrayant,incontrôlable,impossible à domestiquer pour les représentants du personnel.
En prenant de l'altitude, une négociation sera nécessaire sur l'adaptation du fonctionnement du CCE, les délais de consultation raisonnables à un réel travail d'analyse, sur l'utilisation et les moyens accordés à l'utilisation de la BDES.
Point sur le plan social au rayon Disque-Vidéo- Gaming
Prologue : Deux ans à réclamer ce point à l'ordre du jour. L'attente n'est pas toujours en proportion du bonheur qu'elle prépare...
Synopsis de Blabla land
La direction nous sert en boucle le couplet sur la productivité et son ballet d'explications sur le ratio CA vs Masse salariale. On connait la chanson !
Toi, le collègue disquaire, tu déchantes. Les plages horaires sans vendeur sont de plus en plus étendues. Ces journées où tu comprends que l'effectif, c'est toi tout seul ! Tu rêves de vacances et les poser tourne au cauchemar. On t'a servi le refrain de l'optimisation des flux. Tu renvoies aujourd'hui en retour ce que tu recevras demain dans une opération dont tu auras l'impression de l'avoir rangée maintes fois. Une rengaine insupportable. Toi, survivant du PSE, la direction t'a joué la sérénade en te promettant d'améliorer les charges de travail. Depuis le PSE, les retours GRX et ses nombreux dysfonctionnements sont venus s'ajouter.
Tu aimerais bien que la direction change de disque...