4 avr. 2016

inFO CCE 13 et 15 Janvier 2016

LA BONNE RÉSOLUTION - n°12
Compte-rendu (non exhaustif) du CCE des 13 et 15 janvier 2016
  • Stratégie et effets prévisibles sur l'emploi
  • Présentation des comptes prévisionnels (de 2015...)
  • Corbas, externalisation des salariés Fnac vers BMV

Stratégie et effets prévisibles sur l'emploi

Qui de l'oeuf ou de la poule est apparu le premier? Ne pensant qu'à se remplumer le plus rapidement possible, les financiers de la boîte ne doivent pas s'éterniser sur ces états d'âmes cosmogoniques. Même si on cesse de les comparer entre eux,les magasins sont loin d'être tous traités à la même enseigne. En n'investissant pas dans les canards boiteux pour ne pas alourdir leurs comptes d'exploitation,ces établissements y laissent des plumes, peuvent abandonner toute idée de refaire les paons et sont relégués à devenir les éternels dindons de la farce d'un cercle vicieux. Ne sachant jamais ce que les cerveaux d'en haut peuvent nous pondre, le sort de ces poids coqs nous inquiète.

Sans PSE, avec les départs non remplacés, les effectifs continuent, eux de se déplumer. En annonçant une fois de plus un maintien de la vigilance et une adaptation des effectifs (Service client, logistique/ SAV), on se demande si on ne cherche pas à tuer la poule aux oeufs d'or !!!


Présentation des comptes prévisionnels (de 2015...)


Pour nous couper le sifflet sur les choix de gestion souvent en défaveur des salariés, la direction nous renvoie à des questions d'arbitrages. On peut reprocher à ces arbitres d'officier à sens unique, rarement dans celui favorable aux personnes sur le terrain. Malgré tous nos avertissements sur les limites d'une politique d'économies, complètement hors jeu en termes de conditions de travail décentes, ces juges de lignes bornés ou bornés sur leurs lignes comptables continuent de nous cartonner.

Les changements d'outil de «reporting » font obstruction à une bonne compréhension par l'assemblée de ces comptes prévisionnels. Faute intentionnelle ? On déplore une grande place de l'arbitraire dans ce prévisionnel, les coûts réels des frais de siège n'étant connus qu'à la clôture des comptes annuelles.
On sort le carton rouge pour le recours excessif à l'intérim provoquant un manque de cotisants pour le régime santé/ prévoyance et amputant les dotations œuvres sociales de nos CE.
La direction dégage systématiquement en touche et cherche systématiquement à gagner du temps lorsqu'elle est interrogée sur les impacts des LTI (Plan d'intéressement à long terme pour le top management). Ces LTI sont plus importantes que l'enveloppe des investissements sur Relais.

Une chose est sûre. On a le même maillot, pas la même rémunération!


Corbas, externalisation des salariés Fnac vers BMV

Les Monty Python n'auraient pas renié ces grands moments de « non-sense ». Le directeur de Lyon Bellecour s'est échiné à démontrer l'indémontrable avec des bricolages d'explications. Bien que Corbas soit placé sous sa tutelle avec une masse salariale affiliée à son établissement, le dépôt serait cependant une entité économique autonome. Sans factures en propre. Sans tableau de bord distinct.

Pour la refacturation des prestations logistiques entre Part -Dieu et Bellecour, sur une question concernant le Capital, on n'attendait pas Marx... Brothers, pourtant conviés à une répétitive explication sur une répartition à la louche de 60% vs 40% en toute occasion. En termes de circulation des capitaux, personne n'imaginait se retrouver dans une telle impasse sémantique.
Sur le reclassement interne des collègues de Corbas, le «Circulez, y'a rien à voir» est indigne d'une boîte «auto-proclamée» socialement responsable, la direction s'est contentée d'attendre le feu vert du délai préfix de cette consultation.