1 déc. 2010

INFO SOCIALES

Travailleurs handicapés :

-La négociation sur le thème du handicap à la Fnac se poursuit et une nouvelle et probablement dernière réunion aura lieu mi décembre. Dans ce cadre et comme cela était déjà le cas lors de la négociation sur les Risques Psychosociaux, le débat est tronqué car si ce dernier repose sur une volonté sincère de nos interlocuteurs d’améliorer les dispositifs sociaux existants, l’approche de la Direction de l’Exploitation, parasite totalement par son approche strictement comptable et à court terme, les thèmes de négociation en cours depuis près d’un an.
Et comme c’est le porte monnaie qui donne le sens du vent, les négociations du moment et notamment celle du Handicap, souffre d’une méfiance naturelle et légitime de notre part et d’une ambition réelle mais sans moyens financiers du côté de la Direction des Affaires Sociales

Pour le « Handicap », le niveau d’embauche sur le périmètre du groupe, est très faible, soit (149 « intégrations » dont seulement 72 cdi possibles et une vingtaine de stagiaires pour arrondir un chiffre déjà très faible. Cela nous situe à 3% de taux d’emploi sur 3 ans pour un minimum légal situé à 6% …le tout sur une population d'un peu moins de 10000 salariés !

La proposition de créer une commission paritaire de recours exceptionnelle afin d’arbitrer les cas d’inaptitudes non solutionnés en magasin a été également refusé

Les moyens donnés aux CHSCT (dont le rôle a été à notre demande revalorisé) ne sont pas non plus envisagés (2h par mois dans les magasins de moins de 100 salariés pour couvrir des champs d’interventions de plus en plus vaste !) Plus généralement, le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés ou qui le deviennent par les aléas de la vie, sert trop souvent, au mieux, à les orienter sur des voies de garage professionnel ou dans le pire des scénarios à ajuster le taux de masse salariale dans le sens que vous imaginez …
Bref, la corbeille est vide et la tendance générale n’est donc pas à la signature …


Procédure de déclaration des cas de harcèlement :

Nous avons découvert en CHSCT une procédure unilatérale, partielle et partiale de déclaration de situation de harcèlement. A Annecy, l’Inspecteur et le Médecin du Travail ont d’ailleurs contestés un certain nombre de points alors que le syndicat FO de l'établissement a refusé de cautionner par son vote la validation d’une procédure nationale qui laisse localement le soin aux directeurs de magasins de traiter unilatéralement ou pas les cas qui lui seront signalés !!!
Le salarié qui serait en situation de harcelement devrait donc en priorité se signaler à celui qui incarne l'autorité dans le magasin. Puis c'est ce même directeur qui , tout en étant responsable du management de son équipe, validera ou pas le signalement en question.
Exit donc les Instances Représentatives du Personnel… car dans un premier temps l’arbitrage qui peut être définitif s'exerce par le fait du Prince !!! Imaginons également l'interaction avec un Encadrement potentiellement agresseur mais aussi potentiellement victime !!!

Inacceptable car même si la responsabilité de l'employeur doit rester centrale au sujet d'un problème aussi sensible, les modes d'alerte et d'information, doivent être initialement partagés !

Nous dénonçons donc cette procédure, bâtie à la va vite et qui permet trop facilement à la Direction de se dédouaner de ses propres responsabilités en contournant une nouvelle fois les Instances Représentatives du Personnel.
Copie à revoir donc ! Sauf à vouloir s'inspirer de la justice rendue dans les ex pays de l'est ou la victime devait, faute d'une véritable séparation des pouvoirs, d'abord se justifer d'être précisémment une victime au risque de devenir ensuite ..... l'accusé !