FO est persuadé de la pertinence du niveau régional dans le schéma des futures instances Relais, mais jusqu’au point d’en faire le rouage essentiel, FO se questionne.
- Sur l’étendue de la délégation de pouvoir du directeur régional. Est-il toujours l’interlocuteur adéquat et autonome sur l’ensemble des projets présentés dans ces futurs CSE régionaux ?
- Sur la proximité « Canada Dry ». Les œuvres sociales sont pilotées par le CSE Régional qui rétrocède une petite partie pour l’animation de chaque magasin de sa région.
- Sur « l’usine à gaz » concernant le budget de fonctionnement, les CSE régionaux sont censés servir les besoins d’en bas et d’en haut, ainsi que les siens.
- Sur le risque de l’effet de « Clochemerle ». La constitution des listes entre la parité exigée et le souci de représentation de chacun des magasins s’avèrent dès l’énoncé un sacré exercice de style, sachant qu’aucun syndicat sur aucune région n’est implanté partout. A-t-on retenu les leçons des élections sur Fnac Périphérie ?
- Sur le mode de désignation restrictif pour le CSE Central, émanation des CSE régionaux. La parité et le pluralisme risquent d’en être les premières victimes.
- Sur le partage des compétences entre le CSE central et le CSE région. Au regard des immenses prérogatives du CSE central, on refuse d’appeler un chat, un chat. Le consensus trouvé interroge sur les moyens d’action.
+ d'inFOs : (articles connexes)
=> Quelle bonne structure pour le CSE ?=> Rétrogradation des Directeurs de magasins
=> CSE: La Noria des Instances
