17 oct. 2011

Au nom des valeurs ....

Il fallait oser … Et ils l’ont fait ! A deux mois du « rush » de Noël la Direction de l’Entreprise décide de généraliser la suspicion en organisant le contrôle quasi systématique des salariés qui sont ou seront en Arrêt Maladie. C’est sûrement la réponse décente, intelligente et appropriée, celle qui va donner l’élan supplémentaire à quelques semaines des fêtes de fin d’année !

Car ne nous trompons pas de sujet :


Les abus marginaux soi disant constatés ne représentent rien au vue de la fatigue, de l’usure ou du degré de saturation constatés auprès des salariés, qu’ils soient cadres ou non cadres d’ailleurs. Car c’est le manque d’effectif conjugué à de nouvelles méthodes de management que nous qualifions d’agressives, qui abîment un peu plus chaque jour la santé des salariés. Et rien d’autre !

Seulement l’affaire ne s’arrête pas là ! Car il faudrait désormais réfléchir à des valeurs … Déterminer ce qui pourrait nous réunir et définir ainsi un socle commun partagé. Un truc qui transcenderait tout. Un truc qui ferait passé la prime « dividende », par exemple, pour un sacrifice librement consenti puisque partagé au nom de l’équité. Valeur en vogue en ce moment dans les sphères du pouvoir !

A ce niveau de confusion, un peu de bons sens s’impose à nous :

-la Fnac qui a marqué l’univers de la grande distribution spécialisé par son savoir faire n’a jamais eu besoin de développer un cadre soi disant vertueux pour s’affirmer comme une référence sur le marché.

-la première des valeurs qui doit s'imposer à tous, y compris dans ce qu’il est convenu d’appeler le « dialogue social » est le respect. Au vu de la décision citée plus haut, c’est déjà loupé !

-quand on veut éviter les questions qui fâchent, on parle d’autre chose ! Alors on intègre le plus grand nombre, (élus si possible avec), pour « broder » sur des considérations qui relèvent plus de la communication que de l’intérêt réel des salariés.

Pour FO, le message est donc clair : nous ne participeront pas à ce travail de contournement des problèmes et nous ne cautionnerons pas ce concept d’intégration qui vise à créer l’illusion d’un soi disant intérêt partagé. Chacun doit être à sa place ! Dans le respect des responsabilités et des prérogatives de chacun.