17H00. La
bourse va fermer et les sales besognes
peuvent commencer. Le rendez-vous pris de longue date avec la direction s’est
mué en une brutale annonce de PSE sur le disque/gaming et vidéo. 1 heure de
réunion dont 52 minutes consacrées au funeste projet ! La petite dizaine de minutes officielles
restantes symbolise la part congrue réservée au dialogue social qui, fait
définitivement figure de plante verte dans une stratégie Fnac 2015, de plus en
plus mortifère, pour nous les salariés !
La finance a
totalement pris les rênes de l’entreprise au mépris du commerce et des hommes.
Les tableaux de bords nous gouvernent, et nos vies se résument à de sombres
soustractions d’ETC (équivalent temps complet). Notre triste et lugubre destin est inscrit dans le document réservé aux marchés
financiers, toute la série de sombres
nouvelles y est décrite (Réduction des avantages sociaux et plan d’économies de
la même ampleur sur 2013-2014). Le PSE
sur le disque complète la panoplie !
-146, 1 ETC sacrifiés sur
Relais!
·
Et
pas de remise de cause de la direction sur son absence de vision stratégique
sur la question du disque. Obsédé par l’idée de se débarrasser de la Fnac,
Pinault a laissé les caravanes passer en n’investissant pas. Aujourd’hui, nous
payons la sale addition ! Nos stratèges de pacotille ont fait de nos
magasins, la cinquième roue du carrosse.
Et des plâtres à essuyer
·
Dans
son communiqué, sans vergogne, la direction ose faire porter la responsabilité
de l’échec de la GPEC ( gestion prévisionnelle des emplois et compétence) aux
syndicats. FO assume de ne pas avoir signé un PSE permanent aux mesures de
départs volontaires indignes d’une enseigne comme la Fnac.
·
La
direction a cyniquement attendu les opportunités offertes par la loi issue de l’ANI
pour mener un PSE (ou plan de licenciement). Un calendrier fulgurant et violent,
la possibilité de mener le PSE unilatéralement et des dispositions légales très
permissives en matière de critères sociaux sont autant de sujets d’inquiétudes sur la
« gueule » du projet sur lequel les organisations syndicales vont devoir
se pencher. FO n’a pas signé l’ANI, et sait plus que jamais pourquoi.
·
Le
document AMF, véritable bible de « nos carnassiers financiers »
prévoyait une agitation sociale et de possibles mouvements.Tâchons de ne pas les décevoir !