Compte-rendu (non exhaustif) du CCE du 27 avril 2016
- Quitte à engager une conversation avec son RH ou son manager, plutôt que sur le travail des dimanches, entamer la discussion sur les dysfonctionnements de My Fnac vous met totalement à l'abri sur la possibilité de n'avoir rien à dire. Sujet malheureusement inépuisable
- L'affolante rémunération d'Alexandre Bompard ne fait pas un carton dans l'instance, elle déménage trop ! En plus sur la participation, notre cher (coûteux) PDG n'abonde même pas dans notre sens cette année.
- Le bail du magasin de Saint-Etienne va être résilié. Ce magasin fera toujours partie de Relais après son déménagement.
- Information sur le projet DIA-LOG
- Projet d'accord partiel NAO
- Information en vue d'une consultation sur le projet de déploiement des caisses automatiques
Le projet DIA-LOG correspond à une espèce d'audit terne, les nouveaux apôtres de la simplification logistique vont venir dans nos magasins prêcher les bonnes pratiques et nous convertir aux canons de la standardisation et aux vertus de la saine communication.
Dans ce nouveau monde évangélisé des logisticiens où tous les irritants finissent en enfer, l'ordre chaotique serait celui qui ferait le moins désordre. Désormais la veille, votre travail sera planifié, et au cours de la nuit portant souvent conseil, vous n'aurez plus qu'à prier d'être assez nombreux pour l’exécuter le lendemain. Un chapelet de vœux pieux ? Les dialogues à la Fnac souffrent souvent de problèmes de post-synchronisation.
Projet d'accord partiel NAO
Bizarre, vous avez dit bizarre! Pourquoi on n'a pas reçu le projet d'accord partiel des NAO avec nos bulletins de salaires ? Quitte à engager la conversation avec son RH ou son manager, plutôt que sur le travail des dimanches... Les 5€ de prime de vacances en plus, les 8€ bruts d'augmentation. Au moins, on peut discuter sans modération... Merci Patron!
Information en vue d'une consultation sur le projet de déploiement des caisses automatiques
(Lyon Bellecour, Nantes, Toulouse Wilson et Nice)
Faut bien reconnaître que pour justifier la future arrivée des batteries d'automates dans les 4 magasins Relais, la direction n'a pas hésité à sortir la grosse caisse sans hésiter à nous jouer, par automatisme sans doute, du pipeau. Les clients rechercheraient de l'autonomie. Les vrais raisons sont malheureusement mises en sourdine.
Le processus de mécanisation vise à réduire les coûts de la masse salariale, même si la Fnac s'en défend. Sans le fanfaronner ostensiblement, tout est fait pour inciter le consommateur à faire le travail lui-même. Sur le temps d'attente raccourci, on nous prend pour des trompettes !
Sur ces caisses libre service, le client, loin de maîtriser ses gammes, scanne deux fois moins vite qu'une hôtesse de caisse et gobe l'improbable sérénade sur le gain de temps tout occupé pour ne pas dire agacé à «jouer les caissiers». Pour fidéliser nos clients, développer chez eux la fibre du bénévolat est une idée qui fait boum boum dans le coeur des financiers de la Fnac.
Cessons de jouer sur la corde sensible de la satisfaction client! Caisses automatiques et recours massif au temps partiel vont de concert dans les logiques de rationalisation et de flexibilité. A la fin du bal, au moment de payer les musiciens, pas certain d'en payer autant ! Tambours battants, la question de sauvegarde de l'emploi se pose.
