11 nov. 2013

UN LONG DIMANCHE DE DESACCORDS



Camarade Bompard ♪ partenaire des syndicats ♫, même Renaud n’aurait pas osé la chanter celle-là !!!

Pardonne nous notre ironie cher Alexandre, mais quand nous avons vu ton interview dans le journal « Le Point » du 30 octobre, on s’y serait cru…….le travail dominical est le seul domaine où on a des accords unanimes avec nos organisations syndicales…..ça le faisait non ?

Ben non, ça le fait pas, surtout pour notre organisation qui se bat contre le travail du dimanche depuis longtemps déjà, comme tu peux aller le vérifier à l’adresse suivante, http://www.focommerce.com tu trouveras sur ce site tout l’argumentaire nécessaire pour te faire à l’idée que nous sommes contre, voir même hostiles.

Notre fédération fête cette année ses 120 ans d’existence, elle est née du combat contre le travail du dimanche…..le 23 mai 1869, les employés des grands magasins, à Paris, avec leur chambre syndicale, se mirent en grève pour avoir un jour de congé hebdomadaire……ceci est la préface d’un livre écrit par Gérard Da Silva et intitulé « Histoire de la Fédération des Employés et Cadres : 120 ans de lutte pour la justice sociale, 1893-2013 ».

Nous ignorons ce que tu fais de tes dimanches, mais en cette période hivernale, nous ne pouvons cher Alexandre, que te conseiller vivement la lecture de cette bible syndicale disponible dans toutes les bonnes librairies.
Il n’est pas impossible toutefois que tu ais les pires difficultés pour le trouver dans une Fnac, en effet, depuis certaines restructurations dues à une ineptie nommé projet 2015, notre fond de boutique commence à ressembler à un grand désert aride. Pour t’aider, nous te donnons le n° ISBN qui te permettra surement de le trouver plus rapidement sur Fnac.com, le voici
ISBN : 978-2-343-01511-8

Si après cette lecture tu te sens encore en droit d’être en accord unanime avec notre organisation, alors nous serons ravis de faire de toi un nouvel adhérent. En attendant cher Alexandre, laisse nous juger du bien-fondé de tes propos et évite de nous y associer sans d’abord nous en parler.

Pour terminer, n’oublie pas que le dimanche, certains d’entre nous sont également, cher Alexandre, bons paroissiens.
Notre combat ne sera pas éphémère !!!