30 mai 2011

GREVE MANAGEMENT ET BASSE COUR






Les syndicats et sections FO de Relais soutiennent et approuvent les salariés de la Fnac Part Dieu qui se sont mis en grève samedi 28 mai de 9 à 12h
Les causes de la colère ? Toujours les mêmes, à savoir :
-une pression usante et récurrente sur les salariés
-des rappels ou des contrôles d'objectifs qui ne correspondent en rien avec la nature de nos contrats de travails
Cet environnement pesant, épuisant et permanent éreinte des équipes qui doivent désormais quasiment justifier au quotidien de leur présence dans l'entreprise !!!

Alors au lieu d'inviter lourdement l'encadrement a adopter la technique dite "de la poule" et qui consiste à se désarticuler la tête pour vérifier à intervalles réguliers que les vendeurs ne roupillent pas, il serait salutaire que la Direction de son côté ne fasse plus l'autruche sur les conditions de travail des salariés !

Ni poulailler , ni zoo ....juste des hommes et des femmes qui souhaite bosser dignement !
C'est aussi le sens du message envoyé par nos camarades de Part Dieu et que peuvent reprendre tous les salariés de Relais

26 mai 2011

SOUTIEN SYNDICAL EUROPEEN



Les sections et syndicats FO de Relais soutiennent tous les rassemblements ou manifestations qui se deroulent actuellement en Europe. Les salariés, jeunes et retraités refusent en bloc de subir une nouvelle tonte sociale imposée par la Banque Européenne et le FMI. Alors que les marchés financiers accentuent leurs pressions pour d'un côté assommer les états par des taux d'intérêts prohibitifs et d'un autre côté récupérer par un pillage organisé les biens nationaux de ces mêmes états, le salariat dans toute sa diversité fait front avec courage et fermeté.
Cette politique libérale qui balaye toute notion de souveraineté et toutes considérations sociales doit être combattue sans faiblir.
Car, machiavélique, antidémocratique et destructeur , cette emprise de la finance internationale mène droit dans le mur l'ensemble des peuples européens.
Dumping social par l'astuce des "détachements" intra communautaire, privatisations tout azimut de biens et services essentiels à la vie de tous, abaissement généralisé des prestations sociales (retraite, allocation chômage, bourses etc), baisse des salaires, gel des embauches, hausse de la TVA etc etc etc autant d'armes de destructions massives pilotées par les marchés financiers et relayés par ceux qui nous gouvernent en leurs noms ....

Jusqu'à quand ? La colère gronde partout et se répand ...

ps : Les 4 plus importantes banques françaises (bnp, credit agricole, natixis et société générale) ont distribué pour près de 2 milliards d'euros de bonus en 2010 (autant qu'en 2009)

22 mai 2011

PRIME SARKO ET PPR





Les résultats sont désormais connus et officiels. Le groupe PPR a réalisé en 2010 un chiffre d’affaire de 14,60 milliard d’euros pour un résultat net de 965 millions d’euros, versus 951 millions d’euros pour 2009. Un dividende de 3,50 euros par action sera versé aux actionnaires au lieu des 3,30 attribués en 2009. En pleine crise, car les conséquences de celle-ci ne sont pas terminées, le rendement du placement PPR est particulièrement attractif.

Mais pour nous qui ramons dans les soutes du navire PPR, la vie ne changera guère tant nous subissons au quotidien les affres d’une vie chère et toujours plus difficile.
Dans une zone euro bouleversée par les ravages d’une crise voulue par quelques uns et subie par le plus grand nombre, il est urgent de répartir autrement des richesses qui filent sous le nez des salariés. Sans oublier les jeunes, les retraités et les chômeurs …

Mais c’était sans compter sur le dernier fumigène présidentiel qui consiste à obliger les grosses entreprises à verser une prime exceptionnelle si ces dernières distribuent plus de dividendes que l’année précédente. Nous sommes donc concernés et il va bien falloir que la Direction Générale de l’entreprise applique sans sourciller la promesse pré-présidentielle de l’actuel Chef de l’Etat. La balle est désormais dans le camp de la Direction qui ne devrait plus tarder à nous la renvoyer !

Mais soyons clair : si nous ne sommes pas favorables à ce type de prime qui est par définition, aléatoire, oublieuse des comptes sociaux et injuste car réservée à une minorité de salariés, nous ne laisserons pas pour autant les miettes de ce modeste cadeau nous échapper.
Sans état d’âme, nous réclamons donc le versement de cette prime qui reste à négocier et sans état d’âme nous continuerons de revendiquer de véritables augmentations de salaires.

Car cette prime ne doit pas servir de prétexte pour généraliser un nouveau type de rémunération qui nous donnerait la dangereuse illusion d’être associé aux vertus capitalistiques du groupe PPR ! Seuls le salaire et son pendant le salaire différé (cotisations sociales) doivent nous permettre de vivre décemment de notre travail. Ne l’oublions jamais …

20 mai 2011

RENCONTRE RH FNAC FRANCE




Nous avons rencontré Madame Brard, nouvelle DRH FRANCE mercredi 16 mai au siège de l'entreprise. Nouvellement recrutée et donc en place depuis seulement quelques semaines, Madame Brard a souhaité rencontré les Organisations Syndicales au plus tôt.
Nous approuvons pleinement cette initiative qui survient après plusieurs années de "disette" relationnelle et de tensions diverses et variées sur le plan social.
Nous avons pu échanger pendant deux heures sur tous les sujets possibles avec un triple focus sur :
-conditions de travail : qui pour nous se dégradent continuellement
-formation des salariés : en baisse et sans ambition
-dialogue social : trop souvent.... difficile
Nous jugerons sur les actes et nous prenons déjà rendez vous pour les deux prochains chantiers de négociation qui se vont sous peu se présenter à nous, à savoir :
la GPEC et la négociation d'un nouvel accord de droit syndical.
Concernant la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et compétences), il est clair que l'avenir des vendeurs éditoriaux en général et de ceux du disque en particuliers sera particulièrement sensible...
A suivre

15 mai 2011

RPS



L'immolation par le feu d'un salarié de France Telecom le 26 avril dernier montre bien que la question de la souffrance au travail reste d'une triste actualité.
En 2009 après plusieurs suicides chez l'opérateur de télécommunications et chez Renault, le gouvernement avait lancé un plan d'urgence sur les RPS. Seules les 1300 entreprises de plus de 1000 salariés étaient concernées par l'obligation d'ouvrir des négociations.
Aujourd'hui le bilan de ce plan est ....quasi nul !
-234 accords
-250 plans d'actions
-le reste .......ZERO
Avec dans 80 % des cas des accords de méthodes qui plannifient pas grand chose si ce n'est de la concertation pour au final faire un diagnostic qui appelent dans le meilleur des cas , un suivi personnalisé ou une assistance individuelle.
Et la Fnac n'échappe pas à cet échec avec :
-une première méthode d'audition des RPS partielle et partiale suivi d'une seconde en cours qui n'offre aucune garantie en terme de fiabilité (travail des "référents" surréalistes vis à vis de leurs collègues interrogés)
-une incapacité à admettre que ce sont les méthodes de travail qui engendrent le stress en priorité

Conscient des limites d'un tel dispositif, le ministre X Bertrand renvoie les négociation au niveau des branches (commission mixte paritaire des conventions collectives) Pour FO c'est clairement le meilleur niveau pour négocier de vrais accords afin de couvrir le plus grand nombre
Concernant la Fnac , nous resterons attentifs au sujet du traitement des RPS et nous renouvelons à nouveau notre double demande initiale :
-associer pleinement les CHSCT tout en sous traitant auprès d'un cabinet indépendant le mode opératoire d'une telle enquête.

9 mai 2011

COMMUNIQUE VIM


Les syndicats FO des Etablissements Relais rappellent qu’ils ne sont nullement responsables de la baisse des taux du VIM des produits techniques décidée unilatéralement par la Direction afin de ré équilibrer les montants versés à l’ensemble des salariés.
Il convient en effet de rappeler que notre Organisation n’a jamais souhaité « négocier » quoi que soit au sujet du VIM et qu’il ne nous appartient pas de proposer des modifications susceptibles de déshabiller Paul pour soi disant mieux habiller Jacques.

Si nous pouvons observer avec regret les écarts grandissant entre les VIM Produits techniques et ceux versés au reste des salariés, nous avons toujours su garder notre ligne qui consiste à ne pas cogérer un tel système de rémunération aléatoire, opaque et potentiellement injuste.
La Direction a souhaité manipuler au sein d’une même enveloppe de masse salariale un certain nombre de taux. C’est son choix.

Le nôtre n’a pas changé : augmentation général des salaires, instauration d’une prime transport et mise en place d’un 14 ième mois en lieu et place de l’intéressement.

5 mai 2011

PRIME PRESIDENTIELLE





Et encore un fumigène pour mieux éclairer (ou mieux berner) les électeurs à l'approche de l'élection présidentielle !!!

Cette prime, qui après une communication cacophonique du gouvernement et un rabotage qui au fil des discussions l'a ramène à peu de chose, serait donc la dernière trouvaille présidentielle pour améliorer un pouvoir d'achat en berne.
Mais ce nouveau tour de magie politique n'a pas fonctionné : critiqué par tous pour des raisons toutes aussi légitimes, cette prime ne pourra jamais remplacer de véritables augmentations de salaires.
Car sauf à endetter dangereusement les hommes et femmes de notre pays, il n'est plus possible d'espérer faire progresser la consommation des actifs comme des retraités dans le contexte actuel. Car, nous assistons aujourd'hui au triple phénomène économique suivant :


-Augmentation générale et continue des prix et tarifs (merci l'euro "qui nous protège" et les privatisations qui font baisser les prix)
-Stagnation des revenus (y compris dans la Fonction Publique avec un gros zero d'augmentation du point d'indice sur deux ans )
-Envolée du sur endettement (900 000 personnes, +17% N-1, pour 34500 euros en moyenne) et donc précarité sociale grandissante


A la Fnac il n'est donc pas étonnant que le flux client se rarefie : les dépenses les plus vitales (manger , se loger, "voir se soigner" ) absorbent l'essentiel des revenus.

La situation est donc grave et même dangereuse socialement

Et ce n'est pas une malheureuse prime qui reglera le problème réel du pouvoir d'achat

Alors une question s'impose à tous :

Allons nous supporter cela longtemps ?

...